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Efficacité énergétique et Bâtiment

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Le Projet

 1 Définition générale

En physique, « l’efficacité énergétique » désigne le rapport entre l’énergie utile entre ce qui peut être récupéré utilement du système sur ce qui a été dépensé pour la faire fonctionner.

Cette notion est souvent interprétée dans un sens plus large pour désigner les technologies et pratiques permettant de réduire la consommation d’énergie tout en maintenant un niveau de performance égal.

Dans l’UE, le secteur du bâtiment est le premier consommateur d’énergie. En 2008, il est à l’origine de 40% de la consommation totale d’énergie finale. En France, elle est près de 44% de la consommation totale d’énergie finale en 2011. Sa consommation a progressé de près de 25% au cours des 20 dernières années.

La réduction de la consommation énergétique dans le secteur de la construction est un axe d’amélioration important.

ville de nuit

 2 Les solutions envisageables

Les solutions consistent à accroître les qualités propres d’un bâtiment afin d’optimiser l’utilisation des énergies qui lui sont fournies.

A L’architecture

Plusieurs paramètres peuvent être pris en compte lors de la construction d’un bâtiment :

-Son orientation et sa capacité à profiter de l’énergie lumineuse, à capter et à se protéger de l’énergie solaire

-Une isolation thermique renforcée, par exemple grâce à des faux plafonds, des matériaux comme la laine minérale ou le chanvre, des doubles vitrages à isolation renforcée

-Une meilleure étanchéité générale du bâti à l’air

-Des systèmes de ventilation plus performants

B Le système de chauffage

Le poste de chauffage absorbe environ 2/3 de l’énergie totale consommée dans l’habitat en France pour des bâtiments anciens. Des systèmes plus performants sont développés :

-Les chaudières à condensation (récupération d’énergie en condensant la vapeur d’eau des combustibles et taux plus faible de rejets polluants) et basse température (fonctionnant avec de l’eau variant entre 30 et 75°C)

-Des systèmes de chauffage à base d’énergies renouvelables (pompe à chaleur ou systèmes solaires) peuvent également être installés

C L’équipement électrique

L’électroménager et l’éclairage utilisent 15% de l’énergie consommée dans l’habitat.

Des lampes à économie d’énergie comme les leds par exemple permettent de réaliser une économie d’énergie non négligeable par rapport à des lampes à incandescence.

 3 Enjeux par rapport à l’énergie

A Enjeu comportemental

Les comportements « éco-citoyens » et gestes simples, tels qu’éteindre les appareils électriques en veille, sont recommandées à travers des actions de communication.
La consommation dite de veille représente jusqu’à 18% de la consommation d’électricité spécifique (hors chauffage et eau chaude sanitaire).

B Enjeu environnemental

Les chiffres clés

En France, la moyenne de la consommation énergétique par logement privé est de 196 kWh/m2/an en 2008 (dont 156 kWh/m2/an pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire) contre 355 kWh/m2/an en 1973.

De 1990 à 2008 la consommation énergétique des bâtiments s’est amélioré de façon considérable en raison des équipements électriques

Aujourd’hui

Dans les années 70, les chocs pétroliers ont mis en évidence la nécessité de prendre des mesures pour améliorer l’efficacité énergétique afin de réduire la dépendance à l’égard des énergies fossiles.

Des réglementations thermiques ont été successivement mises en place afin de limiter et d’améliorer la consommation des bâtiments en France : les RT 1974, 1988, 2000, 2005 et 2012.

les enjeu de demain

Le gouvernement Français souhaite réduire la consommation énergétique de 2% par an d’ici à 2030.

La RT 2012 limite la consommation énergétique maximale des bâtiments construits après 2012 à 50 kWh/m2/an en moyenne.
Le Grenelle Environnement prévoit que les « bâtiments à énergie positive » deviennent la norme à partir de 2020 pour les bâtiments résidentiels neufs .

 4 La terre cuite pour les habitations

La réglementation thermique 2012 a permis d’étudier de nouvelles solutions pour une meilleure amélioration de l’isolation thermique des habitations.

Elle favorise la réduction des consommations d’énergie dans les bâtiments, une nécessité actuelle quand on sait qu’elles représentent 40 % des consommations totales d’énergie en France.

L’utilisation des techniques de construction bioclimatique est ainsi favorisées, et les matériaux en terre cuite/terre crue en sont de bons exemples.

bâtiment terre cuite

A Les briques en terre cuite pour lutter contre les déperditions énergétiques

L’objectif de cette réglementation est de favoriser la construction des maisons à Basse Consommation afin de réduire considérablement le niveau des consommations d’énergie dans les habitations.

Elles sont considérées en maçonnerie comme des matériaux suffisant pour lutter contre les déperditions énergétiques. En effet, elles ont de très bonne qualité isolante du à leur fabrication naturelle avec de l’argile et aussi par la présence d’air.
Elles sont en outre de bonnes régulatrices de température car elles réussissent à bloquer la chaleur et parviennent à la redistribuer quand il le faut. Les systèmes de chauffage sont ainsi nettement moins sollicités avec ce matériau de construction.

B Autres solutions environnementales

Des tuiles en terre cuite pour l’efficacité thermique de la toiture

Le niveau des déperditions énergétiques issues de la toiture est estime à 30%.
C’est donc un lieu à isoler en priorité lors des travaux de rénovation ou de construction.
Il est nécessaire que l’efficacité thermique recherchée pour la toiture soit pérenne. Les tuiles en terre cuite sont solides, étanches, incombustibles et assurent une protection contre la pluie et le gel. De plus elles sont 100 % naturelles et respectent les normes actuelles de l’environnement.

Les toits verts, Pourquoi pas une toiture végétalisée ?

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